Conter est un paradoxe : l’universalité du conte ne peut se transmettre que par une parole personnelle.
Ce que nous donnons à vivre en contant, c’est ce que nous vivons nous-mêmes au moment de conter : c’est une histoire très ancienne que nous nous approprions intimement, que nous nourrissons de notre propre imaginaire, que nous habillons de nos propres images par nos propres mots, que nous vivons dans le corps, que nous faisons vibrer par notre voix et notre souffle.
Le seul moyen de continuer la chaîne de transmission du conte dans la force de son universalité, c’est donc de s’engager personnellement dans l’histoire pour en faire don totalement à autrui.
Ce stage permettra d’expérimenter personnellement et en groupe les deux facettes de ce paradoxe, par la théorie, par la pratique, et au travers d’exercices individuels et collectifs.
