La compagnie Gakokoé
La compagnie Gakokoé
Le Conseil d’Administration
Thierry MEYER (Président)
Agbessi DJESSOU (Trésorier)
Andrée Jeanney (Secrétaire)
L’équipe artistique et technique
Marcel Djondo (Metteur en scène),
Rogo Fiangor,
Catherine Fornal,
Gaëtan Noussouglo,
Denis Trutt,
Christian Waldner.
Histoire de l'Association Gakokoé
Un nom bizarre ? Pas si bizarre que ça ! Avec cette forte consonance tel un marteau piqueur, gakokoé porte en son nom tout un univers de rythmes et de sons. Aujourd’hui passé dans l’arsenal des instruments de musique africaine, le Gakokoé est le symbole et l’outil des messagers en Afrique de l’ouest (Ghana, Togo, Bénin, Nigeria…). Cette double cloche métallique en impose. Le moindre son sorti de ses entrailles paralyse tout le village et ses activités. Car le Gakokoé, plus que le messager, est investi du pouvoir sacré de roi ou du chef.
Ce symbole de la parole et de sa transmission est ainsi devenu la marque de cette compagnie théâtrale créée en janvier 1998 à Montbéliard.
Au sein de cette troupe, vont se retrouver plusieurs artistes de la région : comédiens, musiciens, techniciens et constructeurs. Tous auront à cœur de tisser un autre lien avec le public. Un lien fort, direct et franc. Ainsi le public devient la référence et le centre d’où partent les réflexions.
Cette orientation que prend la compagnie trouvera tout son sens déjà dans le fait que le Pays de Montbéliard jouit d’une forte immigration compte tenu de l’activité industrielle (usines Peugeot et Japy). Cette immigration est aussi bien interne qu’externe. Sur ce territoire vont cohabiter des Turques, des Marocains, des Portugais, des Algériens, des Tunisiens, des Espagnoles, des Italiens… des Vosgiens, des Jurassiens et plus récemment des Kurdes et des noirs Africains. Ce melting-pot constitue alors un espace de « mémoire ». Mémoire individuelle et collective. C’est dans cette richesse multiculturelle que la compagnie puise les matériaux de ses spectacles.
Le principe de réciprocité cher à Gakokoé, l’oblige à proposer les spectacles sur les lieux-même où la matière a été extraite : les appartements, les bars, les caves des immeubles, la rue…
Ainsi ont été créés entre autres : « Les contes africains de Franche-Comté », «La Réception », « Les Contes africains d’aujourd’hui » , et « Contes de vies ordinaires ». Ce dernier couronné par le Grand Prix de l’Initiative Sociale et Culturelle Internationale du Spectacle Vivant à Nantes en 2006.
Les artistes associés
Mohamed Guellati
Directeur artistique de la compagnie GBEC de Besançon, il a signé la mise en scène des « Contes africains d’aujourd’hui » et de « Safari banlieue » dans le cadre d’une collaboration des deux compagnies. Bonne complicité artistique. A participé plusieurs fois à la campagne d’Afrique.
David Mossé
Ancien Jurasien, établi à Marseille. C’est un de nos techniciens attitrés. Créateur lumières des « Contes africains d’aujourd’hui », de « Le Prince, le Diable et l’Architecte » et des « Sources de la République ». A participé plusieurs fois à la campagne d’Afrique.
Catherine Fornal
Ancienne élève de l’école de théâtre de Montbéliard, brillant parcours à l’Ecole LECOQ de Paris. Elle est adepte d’un jeu très délirant et joue dans « Tête de tri », « Bajka », « Les sources de la république » et « Far West le bon ».
Sébastien Dec
Ancien élève de Patrick Voitot, il a fait l’école LECOQ. Il joue dans « Tête de tri », « Contes de vies ordinaires » et « Far West le bon ». A participé plusieurs fois à la campagne d’Afrique.
Pancho Jimenez
Constructeur et comédien, une énergie débordante, il a construit le décor de « Trouvez la bête », « Bajka » et « contes de vies ordinaires ». Joue dans « Les sources de la république ».
Philippe Coulon
Grande complicité depuis 1999, il a débuté à Gakokoé en tant que régisseur, puis rapidement préféra le jeu à la technique. Il était régisseur des « Contes africains de Franche-Comté » et de « L’Ours ou Tchekhov l’africain ». Joue dans « Les sources de la république » et dans plusieurs interventions de rue. A participé en 99 à la campagne d’Afrique.